A la recherche d'un livre ... [Terminé]

[J'suis toujours aussi tarée ... Peut-être même encore plus qu'avant ... X3]

Je roulai sur le côté, traversant ma chambre de part en part, chiffonant des vêtements, heurtant des animaux en peluche, écrasant des gâteaux, renversant des objets, ... Je n'avais rien à faire à faire en somme ... Je me levai, remontant mon kimono, qui, comme à son habitude, tombait sur mes épaules et trainait derrière moi sur au moins cinquante centimètres. Pas facile de rouler ainsi, et avec toutes ces couches ... J'abandonnai donc cela. J'avançai à quatre pattes à travers la pièce, "marchant" sur mes propres habits, tombant à chaque "pas" ... arrivée dans un coin assez encombré de la chambre, je me mis à fouiller les tas d'objet à la recherche de quelquechose d'intérêssant. Je trouvai, notons le : un canard en plastique, quelques gâteaux secs, un pot de confiture, pleins de tabis (chausettes japonaises), un bonnet à ponpon, une paire de pantoufles, un pendentif, une dizaine de billes, et, plus intérêssant, une clochette et un vieux livre ... Je pris dans mes mains froides la petite clochette que j'attachai autour de mon cou à l'aide d'un ruban noir. Je frappai ce petit objet qui me répondit par un tintement froid et aigu. Je regardai ensuite de plus près le livre. A vrai dire, je ne le connaissais pas. Mais alors que je pensais avoir trouvé un eoccupation, je m'apperçus que cela ne me servirait à rien ... La langue d'écriture m'était complètement inconnue ... Je baissai les yeux, la mine encore plus dépitée qu'à l'ordinaire ... Je laissai l'objet glisser de mes mains, et me levai avec un tintement de clochette. Il y avait bien plus simple. il me suffisait d'aller à la bibliothèque. Car, en effet, je possédais également une bibliothèque. J'avançai vers la sortie de ma chambre en enjambant les montagnes qui encombraient le chemin et, une fois arrivée, je fis coulisser la porte. Dans le couloir, personne. Normal. Je sortis, mes chaussettes ne faisant pas le moindre bruit sur le plancher. On aurait pu croire que je glissais sur le sol, ma clochette ne produisant même plus aucun son. Etant donné que j'avançais lentement, je mis quelques minutes avant d'arriver à la bibliothèque. Déserte. Pas un chat ... Et pas de bibliothécaire ... Je m'approchai des hautes étagères et passai ma main le long des reliures des livres entreposés là. Ce n'est qu'au bout de longues minutes que je parvint enfin à me décider. Un conte. qu'y avait-il de mieux pour se divertir. je saisis mon livre contre mon coeur et repris le chemin de ma chambre, cette fois, d'un pas rapide. Ma clochette tinta, et tinta encore. Mais je retournais dans mes appartements, non pas pour lire, mais pour me trouver un public. Le "public" en question n'était réellement constitué que d'un memebre, mais je décidai de l'appeler public tout de même. Cet individu, pour le moins calme et sage, n'était autre qu'un lion en peluche, avec une grande crinière flamboyante et orangée. Ce lion se nommait Kaminoke-chan, le plus souvent abrégé en Noke-chan, et, bien que cela sembla étrange, Noke-chan était un mâle. Sa crinière était d'ailleurs bien là pour le rappeler.
Une fois de retour à la bibliothèque, je cherchai un coin calme. Ce ne fut guère difficile étant donné qu'il n'y avait personne d'autre que Noke-chan et moi. Nous nous assîmes près d'un mur, moi, appuyée contre, et lui, en face de moi. Je tandis la jambe et frottai mon pied dans la crinière de mon lion, avant d'ouvrir le livre. C'était une histoire banale, mais je décidai de la lire tout de même à Noke-chan. Je la lus, à voix basse, mais assez fort que pour qu'il entende.

- Il était ... Une fois ...

Ca commençait bien. Il fallait l'avouer. mais très vite, ma position devint inconfortable, et je décidai finalement de me mettre la tête en bas. Je m'appuyai donc sur mes avant bras, et je fis valser mes jambes en l'air, les appuyant alors contre le mur. Ma clochette sonnna.

- Ting !

J'avais auparavant déposé le livre devant moi, à l'envers lui aussi, mais je m'arrêtai de lire pour observer cette nouvelle vision de la pièce. Noke-chan, semblant collé au plafond, tout retourné et sans dessus dessous. Je continuai donc mon histoire dans cette position grotesque, veillant à ce que mon kimono ne tombe pas. Je tenais à garder ma culotte couverte ...

Alec courrais dans les long couloirs du chateaux , poursuivit par des seigneurs , Alec avait déobéit aux règles qu'il avait réçu et c'était enfuit . Il ne savait pas où aller , il s'était perdu dans ce grand château . Il vit plusieurs fois les même décorations et les même portes , il visitait le château . Il ne ralentit jamais le pas sous peine d'être capturer et punit .
Souvent il se cachait dans des pièces et s'enfuyait de plus belle . Profitant de la duperie des Seigneurs qui le poursuivait , il partit d'une pièce et alla se réfugier dans une autre . Il ouvrit la porte et la referma tout doucement . Il souffla :Enfin tranquille .

Alec vit qu'il était arrivé dans une bibliothèque mais avec personne a l'intérieur . Il marcha et visita la pièce . Il s'arrètait souvent dans certaine rayon pour feuilleté des livres . Mais , cette fois ci , il trouve un livre qu'il lui interressait . Il le prit et commença a le lire en marchant , jusqu'à butter contre un mur , il se retourna et se mit dos au mur . Il commençait a lire dans sa tête , oui même si il est seul Alec déteste lire a haute voix .Il mit le pied contre le mur et continua sa lecture ,sans avoir peur de se faire poursuivre par les Seigneurs

[Euh ... pour l'instant, comme Seigneurs, il n'y a que moi et lyra, mais elle n'est même pas encore installée. Alors, ça me semble étrange que tu sois poursuivi par des Seigneurs. Mais bon ...]

Mon histoire fut interrompue par des pas précipités dans les couloirs. Je n'arrivais même plus à me concentrer pour ma lecture. Je décidai donc de me remettre à l'endroit. Assise sur le sol, avec mon immense kimono, je ressemblais sans aucun doute à une pile de tissus. Mon problème à présent, était que je ne pouvais plus me relever. J'étais coincée sous mes habits ... Je remarquai alors un garçon non loin de moi. Alec-kun. Il ne devait pas m'avoir remarquée, certainement parce que j'étais dans l'ombre. Je restai à l'observer. Ne pouvant de toutes manières pas partir. Il semblait rester immobile à lire son livre. Il devait se tenir à une dizaine de mètres, appuyé lui aussi contre un mur. Après tout, ma bibliothèque était presque un labyrinthe. Il y avait des murs et des étagères partout. Des impasses. Des tournants. Des recoins sombres, comme celui où je me trouvais en ce moment. Je frottai mon pied sur le sol. N'avais-je rien d'autre à faire que de rester ici ? Mais ... La position dans laquelle j'étais coicée commençait à me faire mal. Il me fallait me résoudre à demander de l'aide, bien que mon orgueil me dît de ne pas le faire. De rester ainsi. De toutes manières, la seule personne qui serait susceptible de m'entendre était Alec-kun. Plongé dans ses lectures. M'entendrait-il ? Je fis tinter ma clochette d'un coup de tête.

- Ting !

Il ne me semblait pas avoir réagi ... Trop préoccupé par son histoire ? Je n'avais plus d'autres choix que de l'appeler, bien que cette option me répugnât. Je décidai tout de même de réfléchir encore ... Peut-être y avait-il une autre option ... j'aperçus soudain Noke-chan, toujours à côté de moi. Il n'aurait pas la fin de l'histoire. Mais moi, j'avais une idée ... Je tendis le bras le plus loin possible, attrappant l'air, n'arrivant pas à saisir le lion. Mais soudainement, je réussis, j'avais attrappé sa crinière. D'un geste rapide, je lançai l'animal en direction Alec-kun. Magnifique. il atterit juste à ses côtés. Il me fallait à présent espèrer qu'il remarquerait cela ...

Alec était en train de lire . Cette histoire lui faisait rappeler son passé , le héros seul lui aussi ... Mais un bruit de clochette lui fit interrompre sa lecture , il leva les yeux et regarda autour de soi :il ne vit que un tas de tissus , peut être un petit coussin .Il replongea dans sa lecture , mais quelque chose d'autre lui fit interrompre sa lecture : Un lion en peluche ... Il venait du tas de tissus . Il posa le livre par terre et s'approcha du tas de tissus . Il le souleva et vit une tête , celle de Kokoro-sama . Il recula .

"Koko...Kokoro-sama ?!"

[J'ai eu peur que tu ne t'asseille sur moi pour lire. XD (Eh, il a l'air confortable ce coussin !)]

Il ne fallu pas longtemps à Alec-kun pour comprendre. Méfiant, je le vis s'avancer vers moi et soulever une partie de mes habits. A présent, une partie du travail était faite. Il me restait à me relever. Avec de l'aide, bien sûr. Alec-kun recule, surpris évidemment de me trouver là. Qui donc se douterait que ce tas d'étoffes se trouvait être les nombreuses et longues couches de mon kimono. Je me demandais, parfois, comment je pouvais ne pas mourir de chaud. Je n'avais toujours pas trouvé la réponse ... Alors que j'entendis mon prénom résonner à travers l'immense bibliothèque, je hochai de la tête. Oui, c'était bien moi. J'hésitai çà avouer que j'étais coincée. Et encore moins de quelle manière je m'étais mise ainsi. - J'avais honte de mes idées tordues quelques fois ... - Mais bon ... Je n'avais pas le choix ...

- Peux-tu ... M'aider à me relever ?

Alec s'approcha du tas de kimono ou plutôt de Kokoro , il était surpris de la trouver la mais encore plus quand elle lui demandait son aide . Kokoro est normalement trop orgueilleuse pour demander de l'aide même dans des situations délicate ,se dit Alec en pensent a leur denière rencontre .

Quand Alec fut a la hauteur du tas de kimono il souleva une partie des habits de Kokoro juste assez pour qu'elle puisse se lever . Alec tendit la main et pris celle
de Kokoro et la fit relever sans éffort : Elle était très légère .

"Bien , je voudrais savoir juste par curiosité comment êtes vous mise dans cette position ?"

Alec-kun s'était réapproché et avait enlevé une partie de mes vêtements, qui m'empêchait de me redresser. Après cela, il se pencha vers moi et attrappa ma main. A vrai dire, je ne m'y attendais guère. Bien que je lui aie demandé de l'aide, je sursautai lorsqu'il se saisit de des quelques doigts qui dépassaient de mes longues manches. Ses mains étaient ... si chaudes. Ou plutôt, c'était les miennes qui étaient gelées ...
Je me relevai donc, et, une fois debout, je rejetai en arrière mes longs cheveux noirs. C'est alors qu'Alec-kun commença à me questionner sur la manière dont je m'étais mise ainsi. Je le regardai, froidement. Pour qui se prenait-il ? Il n'était qu'un serviteur. Poser de telles questions n'était, venant de sa part, pas du tout convenable. Je détournai la tête, sans répondre. Je ramassai le livre qui était toujours par terre et partis chercher mon Noke-chan, à quelques mètres de là.

Alec vit que Kokoro sama avait les mains froide ... . Il rerecula et vit que la noble le regardait dans un regard froid sans réponse . On parlait de l'orgueil des mec mais celle des fille sont encore pires... Alec s'approcha près du livre qu'il avait laissé par terre . Il le prit . Alec repensa a l'action qu'il avais fait . Il avait aidé un noble sans remerciment ,remarque il n'était qu'un employer mais elle n'avait que 1 an de plus que lui, il lança

"Je m'attendais quand même a un petit Merci , Tu es peut être noble mais il ne faut pas oublier les bonnes manières ."

Alec s'approcha de Kokoro et prit ses mains et il ajouta

"Et regarde tes mains , elles sont froide comme ton regard , sort de ton petit monde et parle aux autres tu verras tu te sentiras beaucoup mieux . "

Alec lacha les mains de Kokoro et alla reposé le livre qu'il était en train de lire et semblait partir très lentement vers la sortie , il se fera bientôt prendre par les seigneurs....

[Euh ... J'ai le même âge que toi ... ^^"]

A peine avais-je ramassé Noke-chan qu'Alec-kun s'adressa à moi, froidement, il me lança une remarque que je n'appréciai guère.

- Je m'attendais quand même a un petit Merci , Tu es peut être noble mais il ne faut pas oublier les bonnes manières.

Lui dire merci ... A vrai dire, cela ne m'avait même pas éffleuré l'esprit. Je serrai mon lion contre mon corps et regardai le sol, tournant toujours le dos à Alec-kun. Lui ... Comment osait-il ? s'il continuait ainsi, lui aussi il ... Non, il ne fallait pas penser à cela. Ce n'était pas du tout la même chose ... Eux, ils ... Il le fallait !
Il saisit mes mains et recommença à me faire la morale.

- Et regarde tes mains , elles sont froide comme ton regard , sort de ton petit monde et parle aux autres tu verras tu te sentiras beaucoup mieux.

Il lacha mes mains et tourna les talons. Je l'entendais marcher dans mon dos, lentement quitter la pièce. Comment ... Je serrai les dents. Il ne pouvait pas. Je me mis en boule sur le sol, comme j'avais coutume de le faire dans ma chambre. Cela m'aidiat à mieux me sentir, à mieux réfléchir. Je murmurai tout bas un simple mot.

- Merci ...

Je serrai les dents et les poings. Il avait intérêt à faire attention ...

- Méfie toi ... Ou tu finiras comme eux ...

[ Oki je savais pas ^^]

Alec continuait a marcher , il avait entendut les paroles de Kokoro-sama . Se mefier de qui ou de quoi ? Finir comme qui ? Alec ne le savait pas et voulut tellement savoir.... Alec murmura un faible

"De rien "

Les dernière paroles de Kokoro résonnait encore dans sa tête , il leva sa tête pour regarder le plafond

"Je t'aime...bien "

Alec était arrivé a niveau de la porte il l'ouvrit et il se tourna une dernière fois vers Kokoro en souriant

"A bientôt"

Il passa derrière la porte et s'en alla en courant se réfugier autre part

[Désolée, petit message ... Oui, je sais, j'ai pas fait 10 lignes. Mais que puis-je répondre à cela ? Il n'y a plus personne.]

J'attendis longtemps après le départ d'Alec-kun. J'étais en colère, certes, comme je ne l'avais plus été depuis des années. Son arrivée chamboulait tout dans ma vie, et je ne pouvais l'accepter. Ce garçon ... Il avait osé me faire la morale ... A moi ... Je soupirai en me relevant et serrai mon lion contre ma poitrine. Il ne pouvait pas ... Non, il n'avait pas le droit. Je soupirai à nouveau. Dehors, le soleil brillait. C'était une belle journée ... Alors, pourquoi rester ainsi ? Et puis, il ne fallait pas que je pense à ... cela. Je devais oublier ce qui s'était passé ...

[Terminé]